L’objectif général de notre laboratoire est de comprendre les mécanismes périphériques de la douleur, et mon projet porte spécifiquement sur la douleur associée aux lésions du nerf trijumeau. La préparation que je présente aujourd’hui nous permet de caractériser les changements dans le revêtement sensoriel et d’identifier les sous-populations afférentes contribuant à la douleur neuropathique. Nous avons donc montré qu’il existe des différences entre les afférences trigéminales et somatiques en réponse à une lésion nerveuse.
Le NaV1.1 en particulier est préférentiellement régulé à la hausse dans le nerf trijumeau, ce qui suggère que les bloqueurs sélectifs du NaV1.1 peuvent être utilisés pour identifier différentes sous-populations afférentes qui contribuent à la douleur neuropathique. Ainsi, les souris transgéniques sont les plus largement utilisées à l’heure actuelle en combinaison avec une variété de stratégies basées sur l’imagerie et l’omique. Traduire les données générées chez la souris à d’autres espèces, si ce n’est à l’homme.
Les souris sont vraiment petites, elles sont difficiles à dresser et il y a de plus en plus de différences entre les souris, les rats et les humains. Ainsi, l’utilisation de rats peut aider à relever plusieurs de ces défis. Les mécanismes de la douleur et les cibles thérapeutiques potentielles diffèrent dans les structures craniofaciales, comme dans celles situées au-dessus du cou, et dans d’autres structures somatiques et viscérales, c.-à-d.
ceux sous le cou. Les résultats de cette préparation suggèrent qu’il existe une composante de la douleur neuropathique, dont on pensait auparavant qu’elle reflétait des changements dans le système nerveux central, mais qui pourrait également refléter des changements dans le système nerveux périphérique.